Le 25 avril, un terrible tremblement de terre s'est produit au Népal en faisant de nombreuses victimes
Considéré comme très fort par sa magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter, le séisme a fait de nombreuses victimes : 8 000 morts et plus encore de blessés. Un Belge est porté disparu. Plusieurs Waterlootois ont été impliqués de près ou de loin.
Point rouge : foyer principal. Points oranges : répliques
Il y a d'abord le dynamique rhétoricien Olivier P. qui habite le quartier du Chenois. En fait, pendant les vacances de Pâques, Olivier est parti faire un trekking au Népal avec un groupe.
Juste avant
Il en est revenu quelques jours avant le tremblement de terre. Encore impressionné, il essaie de rester en contact via les réseaux sociaux avec les sherpas qui ont accompagné son groupe.
De leur côté, Alain et Marie-France D., également du Chenois, ont entamé le 16 avril un périple qui les menait au Bhoutan et au Népal. "Si nous avons clairement ressenti le séisme, raconte Alain, nous n'avons constaté ni dégats ni victimes car, ce jour-là, nous étions dans l'Etat indien du Sikkim, à 250 km à l'est de la capitale népalaise Katmandou."
"La Terre vibre verticalement et horizontalement"
Il poursuit en décrivant ce que lui et sa femme ont ressenti : "On sent la Terre vibrer verticalement et horizontalement. Les petits objets (verres, couverts) dans les étagères vibrent légèrement. La consigne est de sortir du bâtiment si on est au rez-de-chaussée ou de s'allonger sous une table. Ça nous est arrivé une dizaine de fois pendant notre séjour au Japon. La première fois, ça fait peur ,après on s'habitue..."
Trois maisons détruites
Enfin, les familles de deux des employés népalais de l'Epicerie de Joli-Bois (surnommée le "paki") ont subi les conséquences du cataclysme. Pour l'un d'entre eux, sa maison est détruite. Pour l'autre, ses deux maisons le sont également tandis que celle de sa femme n'a pas trop souffert. Leurs familles sont bien sûr dans la détresse mais on ne déplore heureusement aucune victime parmi elles.
"On s'y attend mais..."
Le plus jeune employé du "paki" nous a déclaré : "Au Népal, le dernier grand tremblement de terre a eu lieu en 1934 et les Népalais s'attendent à ce que le phénomène se répète tous les cents ans environ. Mais même si on le sait, on ne veut pas y penser."
S'il vous arrive de faire quelques courses au "paki" sur la place de Joli-Bois à Waterloo, vous apercevrez sur le comptoir du magasin un grand vase destiné à recevoir vos dons pour aider les Népalais. Pensez-y. Tanguy de Ghellinck, blog Sudinfo Waterloo